lundi 26 janvier 2015

L'évolution de mes rapports à la culture

Le rapport à la culture est important chez les enseignants puisqu’il y a un impact sur la présence de la culture en classe. Selon le texte de Simard, Falardeau, Émery-Bruneau et Côté (2007), il y a 4 types de rapport différents. De plus, il y a des décalages possibles entre le rapport d’une personne en tant qu’individu et son rapport à la culture dans le domaine de la pédagogie. Il est important de s’y situer afin de pouvoir évoluer vers un rapport à la culture plus complexe.

Pour moi, la culture est un grand ensemble assez vaste et donc les détails sont ambigus, ce qui se rapporte à un rapport désimpliqué vis-à-vis de ma culture (Simard et coll., 2007) individuelle. Avant d’assister à certains de mes cours, je me croyais cultivé sans trop savoir ce que cela voulait dire et j’ai réalisé que de s’impliquer dans la recherche d’aspect culturel de la vie pouvait être intéressant. J’ai entre autres découvert qu’il n’y avait pas que des vidéo-clips de musique sur YouTube, mais aussi des chaines de contenu scientifique. Je crois cependant que ma vision de la pédagogie ainsi qu’au travail, je suis assez pragmatique comme m’a déjà signalé l’un de mes employeurs. Cet aspect de moi fait que lorsque je pense plus au travail j’ai un type de rapport à la culture qui est très instrumentaliste (Simard et coll., 2007). Selon moi, des éléments de culture sont une bonne manière de mettre en contexte des activités d’apprentissage. Mon schéma de concept fait précédemment reflète un peu ce conflit personnel. Il est pratique puisqu’il réutilise les termes scolaires que l’on a vus en classe, il permet ainsi de réviser ce qui est attendu, mais j’ai parfois de la difficulté à le comprendre en profondeur. De plus, je vois le côté pratique de la culture en classe, même si ce n’est peut-être pas très visible. Cependant, je n’ai pas intégré l’ensemble de la définition de la culture et j’ai donc de la difficulté à m’approprier ce concept. Cela se reflète dans mon rapport à la culture.

Je crois que je devrais d’abord m’impliquer dans la culture afin d’en découvrir davantage. Cela me permettra de mieux comprendre la culture elle-même, mais aussi de mieux comprendre mon propre rapport à la culture. Avec une recherche d’élément de culture, je suis actuellement capable de pouvoir en voir l’utilité, mais je dois y mettre de l’effort jusqu’à ce que cela devienne naturel. En m’abonnant à plusieurs chaines de science, je rends aussi l’information plus facile à trouver. C’est d’ailleurs quelque chose que j’ai fait cet automne. Sinon, une fois que mon décalage sera moindre, l’idéal serait d’intégrer personnellement la culture à ma vie personnelle et scolaire encore plus intensément afin d’avoir un rapport intégratif-évolutif (Simard et coll., 2007). En discutant de culture avec des personnes de mon entourage, cela pourrait me permettre une telle intégration. En plus d’avoir ces notions culturelles, je saurais alors quand et comment les utiliser. En m’appropriant des notions de culture et en intégrant mon rapport à la culture, il me sera possible de m’améliorer au niveau culturel et, du même coup comme enseignante.

Dans le schéma de concept suivant, il est possible de voir mon rapport personnel et scolaire ainsi que le rapport à la culture que j’aimerais avoir.

Référence

Simard, D, Falardeau, É, Émery-Bruneau, J. et Côté, H. (2007). En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation, 33(2), 287-304.

mardi 13 janvier 2015

Un roman qui n’est pas comme les autres

La science se retrouve publiée principalement sous forme d’article scientifique, mais on la retrouve parfois publiée dans des romans. Certains romans de science-fiction sont réputés pour contenir plusieurs éléments scientifiques. La culture steampunk pour ceux qui ne la connaissent pas est aussi qualifiée de rétrofuturisme, soit un futur que l’on imaginait dans le passé basé sur l’industrie de la vapeur. Cette culture n’est pas très connue au niveau littéraire, mais Mel Gosselin, une auteure québécoise, a su l’utiliser afin de créer un monde où il est question de technologie, ou plutôt de machintologie, et de microbiologie sous la forme de collection de virus dans son roman intitulé Jacky Salaberry : collectionneur de virus. La vidéo qui suit résume ce livre, glisse un mot sur son auteure et présente des utilisations potentielles du roman en classe de sciences et technologies.